top of page

Bent by Elephants

BENT BY ELEPHANTS

Ce qui séduit aux premières mesures des chansons du deuxième album de Bent by Elephants, ce groupe montréalais qui a survécu à tout et même à un incendie dans le local ? Une certaine manière d’organiser l’espace, quelque chose de très épars et de très relié en même temps : les arrangements, avec l’aide du fort efficace Michael Feuerstack (monsieur Snailhouse), font respirer chaque instrument séparément, en parfaite cohésion néanmoins. Il y a cette voix cerf-volant de Chesley Walsh, qui semble à peine attachée à la mélodie, mais respecte mine de rien son couloir aérien. Il y a les trouvailles singulières du guitariste Luke Fowlie, lequel semble se mouvoir dans un monde à part, mais demeure au centre des très envoûtantes chansons. S’ajoutent une basse promeneuse, çà et là une trompette, des claviers, permettant des modulations et des collisions, mais sans jamais empêcher le retour dans le vaste terrain de jeu. Brave et fascinante aventure que la leur.

bottom of page